mercredi 25 janvier 2012

Sus a la niche Copé

Cela fait maintenant bien des années que je pourfends la "niche Copé", avantage fiscal pour les grands groupes qui a couté plus de 20 milliards à la France.

Je suis de moins en moins seul dans ce combat et les lignes de défense de M. Copé, patron de l'UMP, sont de plus en plus faiblardes. Le programme socialiste prévoit de supprimer cette invraisemblable niche. Même à droite Jean Louis Borloo s'est lancé dans ce combat et estime possible de rassembler 24 milliards d’euros pour les finances publiques en 4 mesures dont la première mesure sera de supprimer la niche dite Copé, sur les exonérations de plus-values des holdings cédant leur filiale et revenir à une taxation de 18 %  qui devrait  pouvoir récupérer entre 3 et 6 milliards d’euros.

Pour mémoire, les autres mesures sont  de limiter la déductibilité des intérêts d’emprunt pour les entreprises rachetées en LBO (leverage buy out), qui conduisent souvent à prélever le maximum de cash sur les entreprises cibles pour rembourser la dette (4 milliards d’euros par an), la taxe Tobin française sur les transactions financières, (12 milliards d’euros par an), et enfin un prélèvement exceptionnel de 2 % sur les bénéfices avant impôts des entreprises cotées (2,5 milliards d’euros).

David Dornbusch, en route vers la victoire en 2012 à Fontenay, Vincennes et Saint Mandé avec François Hollande dont je rappelle une des citations du meeting du Bourget: "Dans cette bataille qui s’engage, je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire. Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance. Sous nos yeux, en vingt ans, la finance a pris le contrôle de l’économie, de la société et même de nos vies."

@Dornbusch2012
www.facebook.com/david.dornbusch



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