mardi 5 juin 2012

Ma proposition de Grande Loi sur le développement des modes de Transports Alternatifs

Parmi les propositions de mon programme, que je présente à chaque stand up (rappel mardi La Redoute Fontenay, mercredi Place général Leclerc Fontenay, jeudi Place Berault Vincennes, Vendredi mega stand up devant chateau de Vincennes) une grande loi pour le développement des transports alternatifs.


De quoi s'agit il: de traiter au bon niveau, une loi d'incitation et de soutien aux collectivités locales, en vue de développer enfin de façon globale et harmonieuse les nouveaux modes de transports "alternatifs", partagés en général, comme "Vélib", "Autolib" (j"utilise les marques commerciales et non les appelations génériques pour une meilleure compréhension), "Covoiturage", ou comme dans l'article ci dessous les "taxis et navettes partagés"


Aujourd'hui la situation en France est avancée essentiellement sous l'influence de maires visionnaires (Delanoé, Collomb), d'entrepreneurs courageux (Decaux, Bolloré, covoiturage.fr) mais cette avance se traduit paradoxalement par une situation très contrastée, trop contrastée, que j'avais déjà dénoncé dans mon article sur Vélib en banlieue voici 4 ans: beaucoup de nouveaux moyens et d'innovations dans les "beaux quartiers", trop peu dans les autres secteurs et particulièrement dans les plus populaires.


Situation comme souvent paradoxale (mais on connait ce paradoxe classique que les services publics, en particulier culturels, sont souvent financés par toute la population et utilisés par les plus aisés) où ceux qui auraient besoin de pouvoir abandonner leur voiture pour des raisons économiques  sont obligés de la garder pour leurs quelques petits trajets hebdomadaires (courses, enfants) , tandis que certains plus aisés peuvent se rabattre sur ces nouveaux modes de transports. Il parait ainsi incroyable qu'on ne trouve pas une station Autolib au centre commercial Auchan de Val de Fontenay !


Cette organisation en "tache de léopard" (ou plus exactement en cercles concentriques) doit cesser. Il est temps que les communes développent de façon coordonnée et harmonieuse ces nouveaux modes de transports


C'est bon pour le climat.


C'est bon pour le portefeuille des habitants.


Voila pourquoi je proposerai à l'Assemblée nationale, en lien avec le ministère de l'Environnement et les autres ministères concernés (transports..) une grande loi permettant un développement harmonieux et accéléré des nouveaux modes de transports alternatifs dans nos collectivités.

David Dornbusch, votre candidat député socialiste avec François Hollande pour le redressement de la France aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 à Fontenay sous Bois, Saint Mandé et Vincennes. Suppléante: Amsatou Ba.


Article illustratif de Green Univers

Les taxis ou navettes partagés, la tendance se confirme

Pour se rendre dans un aéroport : l’initiative de G7
Sentant le vent, et quitte à concurrencer son modèle traditionnel, le puissant groupe Taxis G7, premier central de radio-taxi en Europe, a lancé ce mois-ci un service de taxis partagés, qui au démarrage portera uniquement sur les trajets vers les aéroports parisiens.
Pour se démarquer de son image traditionnelle, G7 a baptisé ce nouveau service « Wecab ». Il promet des tarifs de 40 % inférieurs mais en contrepartie les trajets sont plus longs, environ 15 à 30 minutes supplémentaires, le temps pour le chauffeur d’aller chercher les autres passagers.
Les 7.000 taxis G7 sont reliés au système, mais le plus souvent ce devraient être les monospaces ou autres gros modèles pouvant transporter 6 à personnes qui seront sollicités. S’il convainc de nouveaux clients, G7 y gagnera : le taxi recevra deux ou trois fois le paiement par course.
Les voyageurs s’inscrivent par internet ou par téléphone, choisissent leur créneau horaire et sont prévenus par mail et texto. Ils doivent régler à l'avance leur course par carte bancaire selon un forfait visible sur le site. Une contrainte : une seule valise et un sac à main par personne. Chaque bagage supplémentaire coûte un euro en plus.
Pour se rendre à la gare : test de la SNCF
Depuis fin 2011, la SNCF, par le biais de sa filiale iDTGV a lancé pour les passagers de ses TGV arrivant ou partant de Paris un nouveau service de micro-navettes partagées pour ses usagers, Navendis. Il n’existe pour l’instant que Gare de Lyon et pour quelques TGV seulement, notamment ceux venant de Nice.
Grâce à ces micro-navettes – des monospaces -- le voyageur peut aller ou revenir de la gare : un chauffeur attendra en bas du domicile du client ou sur le quai. Les réservations se font en ligne et si les utilisateurs acceptent de partager leur micro-navette, ils auront une toute petite carotte : une réduction de 4 euros sur le trajet. Navendis coûte en gros le prix d’un taxi : environ 19 euros pour un trajet dans Paris intra-muros, 30 euros pour la petite couronne de la capitale et 40 euros pour la moyenne couronne. Pour la grande couronne, il faut débourser 40 euros et 1,1 euro par kilomètre supplémentaire.
Pour se rendre à son travail : Green Monkeys, e-Colibri et Geocar, entre autres
A côté de la success story CarBox sur le marché de l'autopartage pour les entreprises, de jeunes acteurs grandissent. Ainsi la start-up d’Aix-en-Provence, Green Monkeys, qui a levé 400.000 euros il y a un an, propose aussi une solution de covoiturage à destination des entreprises et des collectivités, pour gérer les déplacements quotidiens domicile-travail des salariés. Les investisseurs étaient des clubs de Business Angels (Arts&Métiers BA, Cleantech Investessor, Méditerranée Investissements, Trianon Angels et XMP Angels, Les Ecoles des Mines, l’Ecole des Ponts) ainsi que des investisseurs privés.
Green Monkeys organise une Bourse d’échange de sièges libres, prévient conducteurs et passagers lorsqu’il a trouvé des demandes qui correspondent, organise le paiement (automatique, via PayPal) et touche une commission sur chaque transaction entre passagers et conducteurs. Les tarifs sont fixes : l’usager paie 21 centimes/km. Les entreprises achètent une licence annuelle pour mettre en place ce service.
La jeune société a démarré son service par la zone transfrontalière autour de Genève et lancé récemment son offre dans la région Provence Alpes Côte d'Azur, notamment pour les 36 véhicules de la flotte Pôle Emploi de la région PACA. Coût pour Pôle Emploi : 10.000 euros. Green Monkeys perçoit des revenus venant des entreprises (licences d'utilisation du système) et des utilisateurs (commissions sur le prix payé par les passagers). La société revendique plus de 50 000 utilisateurs en Suisse et 20 000 salariés de la région PACA.
Une autre start-up, Villefluide, a lancé depuis quelques mois à Vélizy un outil similaire destiné aux entreprises, Geocar, qui met en relation les 2.400 salariés du groupe Bouygues. Les utilisateurs se connectent et sont géolocalisés par une application pour smartphone. Bouygues leur paie 50% de l’abonnement. Autre exemple, e-Colibri, à Rennes.
Les services d’auto-partage à petite échelle
Les grandes villes ont été le théâtre de grosses initiatives comme Autolib’ avec sa flotte de voitures électriques à Paris, ou Car2go à Lyon, lancé en février 2012, avec 200 Smart thermiques, par Car2Go, opérateur déjà présent dans 13 villes aux Etats-Unis, Canada et Europe, et détenu par Europcar et Daimler. Mais il faut aussi compter avec les mini-sociétés d’auto-partage, comprenant le plus souvent 5 à 20 voitures. Une quinzaine se sont fédérées dans le réseau France Auto Partage : en tout 550 voitures dans une cinquantaine de villes, comme Mobilib à Toulouse, Autolib à Lyon, Lilas à Lille… Et 12.000 adhérents, selon le site de France Auto Partage.

1 commentaire:

  1. Cher M Dornbusch,
    Si vous cherchez une solution qui peut être accélérée rapidement, avec ou sans l'aide des pouvoirs publics, qui sera bonne pour le climat et le portefeuille des habitants, je vous recommande http://www.voiturelib.com/
    À votre disposition pour en parler.

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