Deux points qui marquent que ce gouvernement est dessiné pour redresser la France

Saluons l'entrée en fonction du gouvernement Ayrault et de ses 34 ministres, 17 femmes et 17 hommes, dont plusieurs ami(e)s.

Si vous me faites l'honneur de m'élire les 10 et 17 juin j'espère que le gouvernement avec lequel je serait amené à travailler qui suivra les élections législatives gardera globalement la même architecture et les mêmes responsables.

Je commenterai particulièrement ici deux ministères qui correspondent aux sujets pour lesquels je travaille auprès du Parti Socialiste et de l'ancienne équipe de campagne de François Hollande et que j'ai évoqué voici 2 jours dans le volet de mon programme "Je serai le député de la réindustrialisation et de la transition énergétique".

Premier point, le grand ministère unique Energie-Environnement sous la conduite de notre camarade seine et marnaise Nicole Bricq, que j'avais croisé dans le courant "Pôle écologique" du PS voici quelques années. Je me suis battu ces derniers mois pour la recréation d'un grand ministère unique Energie-Environnement, comme il avait été créé en 2007 à la demande du Pacte Écologique de Nicolas Hulot. ce ministère unique (tenu essentiellement par M. Borloo) avait permis de réelles avancées en particulier dans le cadre du Grenelle I. Par la suite les sombres manoeuvres de Sarkozy et des grands lobbys financiers avaient conduit à démanteler ce grand ministère pour le couper en deux, une partie Ecologie quasiment dépourvue de pouvoir (confié essentiellement à NKM) et une partie Energie (au "traître Besson") - sans parler d'une troisième partie "cachée" sur laquelle je vais revenir.

Ce grand ministère faisant travailler ensemble Environnement et Energie comme le demandait Nicolas Hulot est l'outil indispensable d'une transition environnementale et énergétique de la France. On va pouvoir repartir de l'avant.

Je précise, que je défends dans mes notes internes qu'un 3e élément soit rattaché à ce Grand Ministère, ce que j'appelerai le "ministère caché". Il s'agit de l'ancien Corps des Mines, actuellement nommé CGIET et basé à Bercy, au ministère des Finances. Cette administration est puissante, peut être même toute puissante sur les sujets d'Energie et partiellement d'Environnement.

Elle ne peut pas rester à Bercy formant un contre pouvoir permanant au pouvoir politique engagé vers la transition énergétique. Je demande donc que les décrets d'attribution des administrations, éléments méconnus mais essentiels du pouvoir à venir, mettent le "Corps des Mines" sous la coupe - au moins partielle - du grand Ministère Energie Environnement. Ce n'est pas facile, les politiques passent et les hauts fonctionnaires restent, mais je vais porter cette idée et la porterai dans le gouvernement qui suivra les législatives.

Deuxième élément majeur, le ministère du "Redressement productif" que je me permettrai d'appeler "Ministère de la Réindustrialisation" et confié à mon populaire et dynamique camarade Arnaud Montebourg. Enfin a-t-on envie de dire, la Réindustrialisation, et plus seulement l'Industrie devient une priorité en tant que tel. On l'a dit et redit autour de "Réindustrialisation j'écris ton nom" il s'agit de mettre l'industrie au coeur de notre politique économique, et plus de se contenter de "mesures de soutien" à l'Industrie. (Nota: Bien évidemment le Corps des Mines/CGIET doit également travailler pour ce ministère du "Redressement productif" mais cela est plus dans l'ordre des choses.

David Dornbusch, votre candidat député socialiste avec François Hollande aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 à Fontenay sous Bois, Saint Mandé et Vincennes.